Pélerinage St Jacques ( suite )

ETAPE 17 : DE VILLAR DE MAZARIFE A ASTORGA ( 30 Km )

Depart frisquet puisque les temperatures sont à peine positive en ce début juin.

Nous traversons des cultures jusqu'à Hospital de Orbigo
La ville de Hospial de Orbigo est célèbre car en 1434, pour l'amour d'une dame, un chevalier défia avec neufs autres, tout chevalier qui s'aventurait à traverser le pont. Le tournoi , nommé Paso Honsoro, dura trente jours. Soixante huit chevaliers se présentèrent. A la fin du tournoi, ceux qui n'était pas morts ou blessés partirent pour Compostelle pour se faire pardonner - 24 ans plus tard, le chevalier mourut dans une ambuscade tendue par l'un des chevaliers qu'il avait vaincu au Paso Honsoro
Tout les ans un grand tournois de chevalerie commémore ce duel.

Apres le chemin est beaucoup plus vallonné car Astorga est à 850 mètres

La ville est tres belle et riche d'une histoire deux fois millénaire

L'albergue est grande et tres propre. Petite chambre partagée avec un Suèdois.


Gla-gla ...


Le tournois a Hospital de Orbigo ( le pont est en rénovation : pas de photos ...)


Pour les tricheurs ( et y en a !!! )






















Un lézard ocellé , le plus grand d'europe ( 70 cm ) présent en Gironde


Devant l'albergue


Le palais épiscopal construit par Gaudi


La cathédrale


Le portail de la cathédrale


Encore le palais épiscopal


Guy exibe son bronzage

ETAPE 18 : D' ASTORGA A EL ACEBO ( 37 Km )


Etape assez difficille puisqu'il nous faut passer un col mais certainement une des plus belle du camino.
Avec ses 1504 mètres ce sommet est le point le plus haut de tout le Camino. Pour cette raison se dresse un immense pieu surmonté d'une croix de fer , La Cruz del Ferro.
Il semble planté dans un amas impressionnant de pierres. La tradition veut que chaque pèlerin dépose ici une pierre provenant de sa maison et la jette sur le tas, symbole du fardeau qu'il porte avec lui et de la délivrance qu'il espère de son pèlerinage

Sur la descente vers El Acebo , il nous faudra dépasser au pas de course tout un groupe d'allemands sans sacs qui sont descendus d'un bus au sommet du col , on avait peur qu'ils nous prennent toutes les chambres des albergues. Un effort pour rien puisqu'ils dorment à l'hotel.

El Acebo est un charmant village. L'hospitalier a tout l'air d'un maton et refuse obstinement que l'on reserve 3 places pour nos amis restés derrière. On lui dira " nous sommes cinq " et il repondra " je n'en vois que deux" !!! Il a bien sur raison , j'approuve son comportement.

Super resto le soir , où plaisir suprème , on trouvera du Ricard qui est une denrée rare en espagne.
















Le chien pélerin
















La Cruz del Ferro














L'église d' El Acebo


La rue principale d' El Acebo


La récompense après 37 Km et un col !

ETAPE 19 : DE EL ACEBO A CARRACEDO ( 29 Km )


Nous descendons des montagnes sous un beau soleil.
Des marchands nous vendent des cerises sur le bord du chemin qui est bordé par des chataigniés centenaires.

La première ville consequente recontrée est Molinaseca , jolie.
Puis viens la grande ville de Ponferrada dominée par un superbe chateau templier bati en 1178 ( c'est presis ! )

Si le debut du chemin est très joli , la suite est plus terne.
Pensant arriver à Cacabelos , on s'arrete en fait à Carracedo , 3 Km avant

L'albergue est toute neuve et nous sommes les seuls clients.
On a vue sur un monastère juste à côté.
Guy nous explique qu'il a découvert qu'une "grandé cerveza" bue dès l'arrivée passée instantanement le mal aux pieds. On a du coup tous essayés et ça marche !
Le seul bemol , c'est le repas du soir , pris dans un bar qui n'était pas vraiment à la hauteur








Molinaseca




L' entrée du chateau de Ponferrada




Débat avec mon père : pour lui c'est pour empecher les chiens de pisser , je ne suis pas d'accord , les chiens pissent sur des angles saillants pas rentrant , pour moi c'est de l'eau pour les pèlerins . C'est toujours pas tranché ...








Les espagnols sont equipés !


Le monastère de Carracedo




Marques de tacherons


Le médicament a Guy , essayé et approuvé.

ETAPE 20 : DE CARACEDO A LAS HERRERIAS ( 32 Km )


Jolie étape mais on a suivi une route presque tout le temps.
Le paysage est de plus en plus vallonné.
Nombreuses vignes , cerisiers puis forets de chaitaigniés nous accompagnent.

Pause café con letche ( une institution là bas ! ) et ravitaillement dans la belle ville de Villafranca del Bierzo.

On se prendra un bel orage , court mais trés arrosé.

Arrivés à l'albergue , certains voulaient la quitter aprés avoir vu la chambre.
C'est sur que ce n'était pas la grande classe mais , grace à un matelas en mousse bien dur , j'y aurais passé une très bonne nuit. Voir la meilleure.

Quand on prennais l'apéro au restaurant avant de manger ( repas uniquement végétarien à l'albergue ), Nadal reçevait son trophé grace à sa victoire de Roland Garros. Lors de l' hymne espagnol , pour plaisanter , on dit aux espagnols presents de se mettre au garde à vous . C'est alors qu' un grand con nous dit qu'en espagne on se met au garde à vous en faisant le salut nazi et joint le geste à la parole.
Je pense que mon regard appuié nous vaudra le lapin du petit dèj le lendemain matin.
Avec le recul , c'est mieux comme ça .

Le lendemain nous attend la terrible ascension du Cebrero ( 1330 m )










Arrivée à Villafranca del Bierzo




















L'Albergue


Plutôt roots l'albergue ...

ETAPE 21 : DE LAS HERRERIAS A TRIACASTELA ( 31 Km )



Comme je vous l'ai dit préscedement , c'est le ventre vide que nous partons pour l'ascension du Cebrero (1330 m).
Non seulement mon estomac crie famine et des étoiles dancent devant mes yeux mais il y a rien d'autre à voir. On nage en plein brouillard !
C'est vraiment domage car le paysage doit être magnifique.

Ce n'est que une heure de grimpette plus tard que nous atteinions La Faba pour nous restaurer et nous rechauffer . Il fait vraiment trés froid cette année en Espagne ( plus qu'en France )

Avant d'arriver au sommet nous passons en Galice , ultime province à traverser pour atteindre Santiago .
La galice ressemble beaucoup à la Bretagne , trés humide , toits en ardoise , biniou et cornemuse , crèpes et des hordes de vaches ( le sol n'est plus que bouse ... )
On sent que la fin de notre voyage approche.

Nous descidons d'aller dans une albergue privée qui me semble des plus classieuse.
Quelle erreur ! Je passe le 1er à la douche et j'entend la dame de la reception ( pas tres sympa en plus ) dire de faire gaffe car la douche s'ecoule mal. Pas qu'elle s'écoule mal , elle s' écoule que dalle oui !
Pour couronner le tout , les lits donnent un concert de grincements à chaque mouvement .
Une nuit abominable , comparée à celle de la veille cette albergue avait l'air bien , mais c'est bien chez les hippies que l'on a bien dormis !


Pas encore dans le brouillard




La Faba


















Bretagne ?










Ce chataignier aurait 800 ans !


L'albergue




Au restaurant


Fallait pas me chercher ...

superbe, sa fait une sacrée balade ainsi que découverte

vraiment intéressant merci pour le récit